Les peintures à l’huile de l’artiste Brian Mashburn de villes brisées et de terres en décomposition sont aussi belles qu’elles nous hantent.
Mashburn illustre un paysage enchevêtré de branches sans feuilles couvert par un ciel lourd. Parfois, nous voyons un animal ou une personne qui essaye de donner un sens à ce qui les entoure. Il semble sombre, mais l’artiste propose une lueur d’espoir, et nous voyons des morceaux de ciel bleu et des nuages blancs parmi les tons sépia, noirs et gris.
Le travail de Mashburn explore les thèmes de l’excès, de la surpopulation et de l’environnement urbain en pleine expansion. Le conservateur Steven Matijcio analyse son travail et écrit «Entre la grandeur et le grotesque, il présente des visions post-apocalyptiques du monde moderne où la nature, la culture et l’industrie s’engagent dans une fin ambivalente. »
L’inspiration des peintures de Mashburn est venue de ses voyages dans des endroits comme Hong Kong, la Thaïlande et la Chine, où il a trouvé leurs populations denses et concentrées dans un environnement urbain problématique mais encore sublime. Mashburn compare ses coups de pinceau méthodiques à la production de masse dans les usines.